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Miracle​(​s)

by Lhomé

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1.
INCIPIT 02:13
INCIPIT C’est pour mon père, pour ma mère, Ladies & Gentlemen Parce que je rappe ces quelques vers parce que j’écris « Sans thème » Ces quelques lignes, c’est pour « Malik », pour Grâce et puis pour Fred Pour ceux qu’on perd, qui désormais peuvent « Danser dans le ciel » C’est pour les vrais, pour mon public, y compris Chère Jade J’vous ai croisé seul sur ma route dans mes guerres froides C’est pour les miens dans leur « Process », ils ont reçu l’écho Ils ont reçu l’appel, pas d’couleur, non, pas de peau. J’ai « Pris sur moi », avec le vent j’ai côtoyé l’automne J’connais les gens, j’connais leur langue, j’ai traversé l’oprobe C’est ma « Promesse » j’reste classe même quand je perds J’suis « Sur mes pas », sobre et lunaire, « J’laisse la musique faire » Coeur en téflon, je suis Bulletproof Le verbe a raison mon écriture le prouve ouai Oui c‘est pour toi si tu « Laisses battre ton coeur » Si tu fais face à tes peurs, trop de peines dans l’processeur... Pyramidal dans mes sonnets, j suis un « Kingsman » Y a pas d’égal, sur le trône j’mets, L’Amour lui même J’suis dans mon mood, j suis dans mon hood, du cercle j’ai fait le tour Autour de moi les gens s’prosternent devant des minotaures En chasseur d’âmes, j’traverse la mer des hommes en apnée J’écris des vagues au bout d’un songe, je suis « Au bout du monde » Un dernier disque, un dernier rêve qui sonne au fouet du fiacre Et cet album qui dans mon coeur s’annonce comme un « Miracle »…
2.
L'ARCHE 03:14
L’ ARCHE J’défends le texte ad vitam éternam, Lhomé c’est pur Lhomé c‘est du khalam J’ai vendu ma peau, à tous les ours, j’suis Jessie O. jusqu’au bout de la course Tous ces nazis me regardent en bad, ils me talonnent, moi je m’évade Face à Hitler et tous ces descendants, Zemmour, Bolsonaro, y en a tellement ! Mon sang sur le ring j’ai fait mon baptême, j’suis Anakine mais j’écris des poèmes Trop d’Nivakine au fond de l’abdomen, dans mes racines ya toujours comme un fèle Je laisse un dicco, ils n’savent pas me lire, ya pas qu’le flow qui compte il faut l’écrire J’suis pas d’leur monde, j suis littéraire ! Pas né de l’ombre, né de la lumière! Bienvenue dans l’Arche x3 Qui que tu sois, d’où que tu viennes, personne n’est indemne Bien plus qu’un art, bien plus qu’une scène, ici le rap règne Tous les rageux me regardent en bad, j’laisse faire, Dieu les regarde Manipulés advitam eternam, sauver les banques ou sauver Notre Dame? Tous se prosternent, devant des liasses, mais comme l’Australie tout finira en flammes Mémoire courte dans la soute, aucune leçon n’est ret’nue de nos fautes Et notre histoire advitam s’réitère, les pantins se croient fais d’os et de chair J’défends le texte advitam eternam Lhomé c‘est pur, Lhomé c‘est du khalam J’ai mon public, je le garde, je le soigne, tous mes albums, mes concerts en témoignent Bienv’nue, ici c’est l’Arche, bienvenue à bord. Monte le son qu’on défonce les cons, qu’on dénonce ce monde sans matière grise, Monte le son comme on dresse des ponts, comme on panse le monde sans traîtrise Monte à bord, pour changer l’score, sur leur tableau d’bord tout est factice Monte à bord, pas d’Aventador, ouai le seul trésor reste dans les lyrics Ici c‘est l’arche, havre de verbe, quand partout dehors c‘est le déluge Tout à offrir, plus rien à perdre, le Rap est mort c ‘est un vestige. On a pris le monde, ses rires et ses peines, on a pris les enfants perdus! Un de chaque peuple, un d’chaque espèce, un de chaque block, un de chaque rue.
3.
LBTC (Laisse battre ton coeur) N’aies pas peur d’avoir peur Laisse battre ton coeur C’est toi même ton bonheur Laisse battre ton coeur Qu’importe s’ils t’causent du tord Laisse battre ton coeur La vie, la vraie, la mort Laisse battre ton coeur T’as vu tu comme tu leur fais peur Dès que t’assumes ton bonheur Dès que tu choisis ouai la taille de jupe, dès que t’assumes ta couleur Ils vont te traiter à tord, ils vont lancer des rumeurs Riront dès que tu tombes, voudront fêter fêter jusqu’à ta mort Le monde est ainsi fait / j’en ai payé les frais Qu’importe faut assumer, le bien l’mal qu’on a fait Jamais trop tard pour changer, ya mille façon de faire et de leader J’laisse mon coeur me guider quand tout me dépasse, j’viens pour boxer boxer mes peurs Ton père cogne sur ta mère, ta mère préfère se taire T’en peux plus d’encaisser ce soir tu perds tes nerfs cette fois Cette fois tu lances les dés, ton sac est fait tu sais bien que c‘est l’heure Ya qu’une façon de vivre quand on choisit de suivre son coeur Refrain T’as vu comme tu leur fais peur pourtant t’as rien d’un voleur, Pourtant t’as rien d’un violeur, du bosses des heures et des heures au compteur Tu seras ta propre boussole n’écoute pas leur haine, c‘est c’qui les désole L’avenir c‘est toi, c’sont tous tes choix, c’est tout c’que portent tes épaules Tu fumes pour t’évader tes peines tu les chasses dans la fumée Un jour faut assumer, c’sont pas ces peurs qui vont t’parfumer Ta peau, tes origines ça leur fait souvent trop peur Tu t’éloignes de leur doctrine et ça révèle le fond d’leur coeur Tes potes peuvent pas capter c’qui s’passe dans ton coeur, t’es seul c’est dar Cette meuf t’auras qu’une chance pas deux d’bloquer son regard ce soir Cette go, elle te plaît trop, t’aimerais juste lui parler, Ya pas qu’ son numéro, c’est son coeur que tu voudrais capter N’aies pas peur d’avoir peur Laisse battre ton coeur C’est toi même ton bonheur Laisse battre ton coeur Qu’importe s’ils t’causent du tord Laisse battre ton coeur La vie, la vraie, la mort Laisse battre ton coeur
4.
Process 04:02
PROCESS La voix m’a dit de le faire, alors j’écoute la voix Je rêvais de toucher le ciel, le bleu du bout des doigts J’suis sur ma planète, sur mon étoile, sur ma comète Et sous ma casquette, la vie qu’je mène est un casse tête La voix m’a dit le faire, frero telle est la voix Elle vient du plus profond de moi, elle me pousse dans mes choix J suis sur ma planète, rien ne me freine, rien de m’arrête Et dans la compèt’ j‘encaisse les coups comme un athlète Je suis plus sur terre, j’ressens ni douleur ni inertie J’suis dans les airs, j’suis dans mon chi dans mon énergie Et si tout s’arrête, sur le chronomètre Je refais reset, tant pis j’appuie sur la gachette... Process ouai laissez moi j suis dans mon process Pas de pas bla bla, de fausse promesse, Ouai laissez moi j suis dans mon process Process ouai laissez moi j suis dans mon process Je n’ai pas le choix, faut qu’je progresse Ouai laissez moi j suis dans mon process / Process Vivre sans regrets, accepter ses tords Devise d’officier, s’élever par l’effort Concentré, tâche est dure, tachons d’faire le max C’est fou tout c’qu’on endure, sans plier le torse La voix m’a dit de le faire, alors j’écoute la voix, J’ai connu victoires et défaites, porté bien plus que mon poids Loin d’être parfaite, cette vie n’est belle que dans l’paraître J’suis dans la fenêtre j’respire une fois et j’vise la tête La voix m’a dit de le faire, moi j’ai tracé ma voie j’écoute Tant que je peux ses conseils même si j’me suis perdu parfois Plus rien ne m’assiège, j’suis dans l’effort dans le focus L’enfant qu’je protège, sauvera le monde et c’qu’il en reste C’est mon pro/ cess Process ouai laissez moi j suis dans mon process Pas de pas bla bla, pas fausse promesses, Ouai laissez moi j suis dans mon process Process Process, ouai laissez moi j suis dans mon process Je n’ai pas le choix, il faut qu’je progresse Ouai laissez moi j suis dans mon process / Proce - ess Je ne perds pas suis dans mon process / proce – ess
5.
Miracle 02:55
MIRACLE Ouai j’ai d’la chance, d’être ici de pouvoir respirer, Quand d’autres sont mis à terre, quand d’autres sont étouffés, Oui, j’ai d’la chance, en somme je sais sur qui compter On se côtoie, on porte en nous le sceau des indomptés C’est dans la rue, c’est un regard, une rencontre anodine, Au hasard, un passant un coup d’main anonyme C’est son sourire, sa parole que j’prends comme un signe Ce qui nous reste de respect, quand tout autour s’décime Et tu m’ verras loin d’la richesse matérielle Loin du luxe des grands hotels, Dubaï ou bien top models Et tu m’verras, près des sourires de l’enfance, dans les slums, les favelas, où mes actes prennent un sens Oui je rappe vrai, mille fois mieux que j’danse Et vu comment je m’élance, j’me dis qu’j’ai bien d’la chance Ouai d’être en vie pour A- ffronter les obstacles Du plus grand des spectacles … La Vie est un Miracle Ohoho / ohoh ohoh / JE SUIS EN VIE C’EST UN MIRACLE Oui j’ai d’la chance, j’ai appris à ne plus faire semblant La vérité se cache toujours entre deux battements A chaque pas sur le fil, je cherche l’équilibre A Chaque fois que j’reconstruis tout au dessus du vide Et j’ai frotté frotté frotté sur la lampe Mais, ya pas d’génie, j’suis comme un noir en Europe Dans la musique, seul isolé loin d’mon peuple Et la couleur de ma peau c‘est bien la couleur des poètes Loin des bonheurs préfabriqués et des pubs Nutella Tout l’monde est beau, tout l’monde est blanc, mais c’est pas ce monde là , qui va changer quelque chose, remettre le profit en cause, C’est pas leur monde qui porte la lumière ni la vie en soi Et si j’hésite et j’me trompe J repense à Hevrin Xelef, à George Floyd, Je sais que la piste est encore longue et pleine jonchée d’obstacles Au plus grand des spectacles, la vie est un miracle. Oui j’ai d’la chance, Entre mes mains, de quoi j me plains quand tout va bien ? x2 Oui j’ai d’la chance, j’emprunte le chemin, un siècle d’avance, d’avance sur les miens Refrain Ohoho / ohoh ohoh / JE SUIS EN VIE C’EST UN MIRACLE Ohoho / ohoh ohoh / JE SUIS EN VIE Qui va changer quelque chose, remettre le profit en cause, C’est pas leur monde qui porte la lumière ni la vie en soi Et si j’hésite et j’me trompe, j’ repense à Hevrin Xelef, j‘repense à George Floyd, Je sais que la route est encore longue et pleine d’obstacles Au plus grand des spectacles, la vie est un miracle. Oui j’ai d’la chance, entre mes mains, de quoi j me plains Quand tout va bien ? x2 Oui j’ai d’la chance, j’emprunte le chemin, un siècle d’avance, D’avance sur les miens Refrain Ohoho / ohoh ohoh / JE SUIS EN VIE C’EST UN MIRACLE Ohoho / ohoh ohoh / JE SUIS EN VIE
6.
LA CLE FEAT. MIRANA Le monde est fou, le monde est grave, il part en éclats... Et le mal est banalisé Les hommes tombent de travers, perdent leurs valeurs... La haine et la guerre Le monde est lourd, le monde est barge, il ne tourne pas... Et les âmes fanatisées Les frères tombent de leur hauteur, n’ont plus de repères, l’amour est amer Et dans nos pensées, on cherche à effacer Effacer les problèmes qu’on a entassé On préfère danser, oublier le passé Et quand nos corps se serrent on préfère s’embrasser Ah s’embrasser, ah s’enlacer, Au fond de nos coeurs, on cherche la clé du bonheur Calée, calée contre moi, t’es la clé du bonheur, Quand jte garde dans mes bras plus besoin d’être ailleurs J’ressens plus la douleur, le monde est bien meilleur x2 Le monde est beau, le monde est vaste, il n’attend que toi Mais t’es comme paralysé Tu perçois la lumière, mais n’oses pas le faire, préfères te taire Le monde est large, le monde est cassé à plein d’endroits... Ils ne font qu’analyser Alors tu prends de la hauteur, car du haut de ton coeur le monde est bien meilleur Et dans tes pensées, tu cherches à effacer Les problèmes et les peines que t’as entassé Tu préfères danser, oublier le passé Et quand son corps te serre tu n’peux plus renoncer A l’embrasser, à l’enlacer... Au fond de ton coeur, elle est la clé du bonheur Calée, calée contre moi, t’es la clé du bonheur, Quand jte garde dans mes bras plus besoin d’être ailleurs J’ressens plus la douleur, le monde est bien meilleur x2
7.
Sur mes pas 03:49
SUR MES PAS Le piano sous tes doigts, les rideaux magenta Quelques livres ci et là, une plume, un cahier sans rabats La magie de l’endroit, les bougies sur le plat Et l’aube qui embrasse la buée dans la véranda Une allée de pierres blanches ton ombre, tes hanches, Ta démarche comme un chat, le soir et ta voix La petite chaîne qui pend sous le portillon Quelques volets rouillés et la maison d’été Honey j’reviens sur mes pas, sur mes pas, sur mes pas Honey j’reviens sur mes pas, sur mes pas, sur mes pas près de toi De la chambre on entend les voix des passants Juste après les averses, les traces des pas s’effaçant Le vent dans tes yeux, le temps qui change tes cheveux Le parfum des années, l’amour qui pourrait faner Ton sourire qui m’emporte le long de ta bouche Je serai ton escorte, ton eau sous la douche Et la rue qui s’éclaire, les lanternes dans la brume Comme une envie d’écrire, sur ces bouts de fortune Un jardin japonais au loin qu’on peut voir J’reviens sur mes pas, l’amour en mémoire Honey j’reviens sur mes pas, Sur mes pas, sur mes pas Honey j’reviens sur mes pas, Sur mes pas, sur mes pas près de toi
8.
Malik 04:37
MALIK Elle voudrait se serrer tout contre toi Caresser ton visage du bout des doigts Et revoir ton regard qui dit « Je suis là » Retrouver rien qu’une fois le son de ta voix Elle écrit ses quelques lignes sur son agenda Ton anniv qui arrive, lui gèle les doigts Elle voudrait dans le noir, pouvoir te revoir T’es son fils, mais Malik, toi tu n’es plus là Mille fois, elle voudrait dire, mille fois, Comprendre le pour, le pourquoi, son fils n’est plus, n’est plus là Malik n’est plus là, Malik n’est plus là Il ne réponds pas non, son fil n’est plus là Malik n’est plus là... Elle voudrait se blottir, tout contre toi et Le parfum de ta peau lui reviendra, Elle Entendrai résonner le bruit de tes pas dans Le couloir de l’entrée, enfin tu lui souriras tu seras enfin là Elle écrit ses quelques lignes sur son agenda Qu’elle referme, quand remontent la colère ou les larmes Tu dirais lui peut être, Maman comment tu vas ? Mais vois tu, désormais, toi tu n’es plus là Quand elle ferme les yeux, elle ne voit que toi L’engrenage et les choix qui t’ont conduit là Elle demande dans les cieux qu’ils prennent soin de toi Ici bas, dans le froid elle s‘en sortira REFRAIN Un appel un jour, la police au bout, au début personne comprend Une histoire de meurtre, de séquestration, Malik n’a que 19 ans Mais rien n’les arrête, ils baignent dans la haine, un plan de vengeance sanglant Violence de sang froid et pour résultat, ils ont tué son garçon Puis viens le procès, la cours les jurés, et les trois accusés qui rentrent Le supplice, le crime, la douleur intime qui perce son coeur et son ventre Parce qu’elle en peut plus, les mots ne sortent plus Rien que cette blessure immense Culpabilité de n’avoir pu sauver, sauver une vie sans défense le corps d’un fils sans défense, pourquoi ? Mille fois, elle voudrait dire, mille fois, Comprendre le pour, le pourquoi, son fils n’est plus, n’est plus là Malik n’est plus là, Malik n’est plus là Il ne réponds pas non, son fil n’est plus là Malik n’est plus là…
9.
Plus que toi 03:07
PLUS QUE TOI Les étoiles qui nous gardent sont sacrées Elles nous protègent du haut de l’immensité Et leur secret ne se dévoile qu’à moitié Si nos deux coeurs pouvaient briller, on serait des lucioles d’éternité Per sonne ne Personne ne compte plus que toi x3 Les étoiles qui nous gardent sont sacrées En bas les hommes ont tout gâché Depuis toujours tu sais les dés sont pipés Moi j’ai pas toujours su trouver les mots, Trouver les mots qu’il te fallait, Mais je t’aime de puis que j’t’connais Sous les étoiles qui nous regardent je t’ai trouvée Personne ne, personne ne, personne ne compte plus que toi x3 Et si ta vie est compliquée, Qu’il y a des jours où sous le poids, sous le poids des autres tu pourrais plier Quand ils voudraient te voir vriller, Que leurs mots deviennent des pics et Sans personne pour te guider Je me glisse devant toi ils pourront tirer Ils pourront tirer … Tirer, car en vrai : personne ne … Personne ne, personne ne, personne ne compte plus que toi x3 Les étoiles qui nous gardent sont sacrées Elles nous protègent du haut de l’immensité
10.
SANS THEME FEAT. DDK La vie est faite une addiction d'entrave aux interdictions J'évacue dans mes dictions ma rage quelle malédiction De vivre avec une colère il y a très peu de choses que je tolère, J'explose comme le tonnerre je suis sanguin j'en ai pas trop l'air Tu ne sais pas qui je suis toi, tu ne sais pas ce que j'ai traversé Si toi tes problèmes tu les fuis moi j'ai décidé de les affronter J'ai connu des peines et des coups durs et lorsque la coupe est pleine et que je craque je pense à ce que j'aime et À coup sûr dans les minutes qui viennent je franchis l'obstacle La vie nous met des claques les gars je blague pas Je fais tomber les cartes regarde je lâche pas Je suis resté moi, tu vois je me cache pas Rien à foutre des lois je veux vivre donc lâche-moi Marre de tous leurs interdits je gueule au volant de ma petite voiture Il nous parle de démocratie en instaurant la dictature Ça fait des années que ça dure on nous prend pour des cons je sature On fonce dans le mur, inévitable, ça va taper sert à fond ta ceinture On se fait du mal on se fait duper On sait danser mais jamais sur quel pied Rien n'est durable, rien n'est gagné Mais l'amour de nos âmes ne s'éteindra jamais (DDK) J’t’écris sans thème, le coeur en berne pas d’mise en scène Une part de moi vit sur terre, une part existe en ciel Impossible qu’j’hésite en scène, moi j’cavale sur c’freestyle Ma mère, mon père et moi même un jour ne s’rons que des étoiles J’ai pris des tâcles et des coups, j’ai faibli sous l’avalanche, yeah J ’ai pris mon rap fait nétour que la foudre se déclenche eh Moi j’ai les traces de l’histoire, la lutte des classes en mémoire, les champs, les chaines, le code noir, sais-tu ce qu’est être noir ? J’écris sans thème et là je prie le ciel de vivre sans haine Dans leurs ténèbres, j’cherche la lumière, j la cherche quand j’trâine Pas d balivernes, ce que je sème s’adresse aux mêmes Car ce qui coule tout au fond des veines, en vrai reflète le ciel Ils ont tué, un à un tous mes songes Assassinés un à un tous mes anges Ce que je fais c‘est par amour et dans l’amour De mes frères, de nos soeurs sans recours aux pieds des tours Et j’ravivrai un à un tous mes songes J’réanimerai un à un tous mes anges En une centième de seconde tout s’éclaire sur notre monde Pas d’mise en scène, car ce soir moi j’t’écris sans thème J’t’écris sans thème, un cri du coeur, un chrysanthème, Si tu traverses ton tunnel, ta crise existentielle C’est fou comme tout s’accélère, comment croire qu’on est sur terre Pour s’faire kiffer, se faire plais’ quand les autres crèvent partout ailleurs Qui suis je vraiment ? J’ai 3 prénoms, j’n’ai qu’un visage et mille raisons d’être croyant, pas la peau claire, né d’la terre mère pas du ciment J’ai pris le droit d’être différent c’est comme se battre contre un géant Plus rien à perdre, évidemment, j’sors de ma vie les poings en sang J’rêvais de soulever le monde, voir nos textes percer les ondes Crois tu qu’on blague on affronte des monstres aux torses plein de fonte Qui crachent sur l’Homme et la Femme toute sorte de haine et de honte Dans le vulgaire se pavanent, l’argent ce fouet qui les dompte....
11.
GOLGOTHA 02:58
GOLGOTHA (Pris sur moi) J’ai fait ma part, j’ai fait mon chemin. Oui j’ai pris... sur moi J’ai accepté ma part d’ange, ma part de démon Qu’un jour elle-même, tu sais la vie me démontre Accepté d’ porter mille fois le poids de mes erreurs Et qu’une vie d’adultère sans repère me laisse plus bas que terre J’ai accepté qu’on me maltraite, qu’on me rabaisse aussi, Quand je commençais à peine à m’relever de ma vie J’ai accepté de perdre, de perdre quelques potes, Ni la fumette ni la buvette, ne les menaient jusqu’à ma porte J’ai accepté les me-naces, les coups bas, les crasses Et comme ça vient de partout, tout l’monde porte un masque J’ai accepté d’être humilié, et j’n’ai pas pas bronché Mais j’avais bien le dos / comme après le fouet Accepté de ne rien recevoir en retour Rien de bon, rien de vrai, rien que des vautours Animal est l’humain et c‘est bien dommage Je leur ai donné mon coeur, ils l’ont mis en cage J’ai accepté de prendre des risques humains et financiers Le sprint, le marathon, moi j’les ai fait nu pieds J’ai tout donné à la musique, j’m’y suis même égaré Et finalement Fayad, c’est rien qu’le ptit poucet Dans cette forêt d’hypocrisie, moi j’ai porté ma croix Tu comprends rien ce que j’ai fait, c’est bien plus grand que moi C’est l’Ombre d’un amour qui vivra bien après moi J’ai fait d’La patience une vertu, en montant Golgotha Mais loin de moi ce passé là car j’n’accepte plus Les pertes de temps, les faux semblants, les potes égoïstes Les allusions racistes, dans la bouche des proches Les plans foireux ou bricolés, suivis de reproches Non je n’accepte plus tous ces petits copinages, Avec des gens qui n’ont rien en commun avec moi, Ni le style, ni les goûts, ni même le langage Qu’ils soient Programmateurs, bookeur ou musiciens Comment vous dire qu’tout cela est bien révolu Je vis ma vie et dans cette vie, j’ai le droit au refus Sur mes barreaux, ceux qui m’aiment dessinent des fenêtres Car ceux qui m’aiment sont les peintres de mon être… Accepté de ne rien recevoir en retour Rien de bon, rien de vrai, rien que des vautours J’ai fait ma part, j’ai fait mon chemin… Golgotha
12.
DANSER DANS LE CIEL J’irai danser dans le ciel, dans la lumière éternelle Près des prophètes, près du Père…. Danser dans ciel, loin des horreurs de la terre Près des oiseaux dans les airs, tout au dessus de la mer Des montagnes et des rivières... Danser dans le ciel x2 Combien savent comme ce monde, comme ce monde est beau Combien souffrent en silence, dès qu’on tourne le dos Peu importe d’où on vient on doit réussir Ils nous donnaient perdant mais c’est nous l’avenir T’as compris, leurs modèles ont tous fait leur temps Complotisme, intégrismes, manipulation Et les pauvres s’entretuent depuis la nuit des temps S’enrichir tout détruire c’était tous leur plans Quand tu jettes la couronne, il n’y a plus de roi Il n’y a que des hommes, de travers ou droits Vu qu’ c’est sûr et certain qu’on ne vit qu’une fois Autant vivre libre d’assumer nos choix Aujourd’hui pas demain, avant qu’il soit trop tard Car un jour, pour chacun, l’heure de fin viendra Et puis quand je doute de c’que je fais de moi Je regarde les nuages et j me dis tout bas J’irai danser dans le ciel, dans la lumière éternelle Près des prophètes, près du Père….. loin des horreurs de la terre Danser dans le ciel, dans la lumière éternelle Près des prophètes, près du Père Danser dans ciel, loin des horreurs de la terre Près des oiseaux, des rivières… Danser dans le ciel J’n’ai pas pu sauver cette terre, aveugles et sourds restent les frères Parce qu’ils ressemblent à leur sales pères, parce qu’ils préfèrent voir un noir perdre, à terre, A l’écart des ouai des autres et de c’qu’on leur doit Moi je parle fort et je perfore leurs portes, hardcore quand on parle d’Amour et de Foi, ça ne pardonne pas d’rester dans le droit chemin car au fond le crime paie Ils adulent des meurtriers, films adultes pas de disney Prof d’histoire décapité Et c‘est vrai que c‘est triste tout ce que j’écris Descendant d’esclave, je décris nos vies Et pourtant j suis pas sombre, tout est lumière, Si tu voyais mon coeur, tu n’aurais plus peur T’entendrais les tambours, t’entendrais les pas Et ses voix qui résonnent par-dessus les toits Dans les blocks, dans les mines et les favelas C’est l’envol, des plus dignes et des parias Car on vient pour écrire une page de l’histoire Qu’on soit blancs, latinos, asiatiques ou noirs Et lorsque je doute de c’qu’on fait tous là J’regarde les nuages et j me dis tout bas J’irai danser dans le ciel, dans la lumière éternelle Près des prophètes, près du Père, loin des horreurs de la terre Danser dans le ciel, dans la lumière éternelle Près des prophètes, près du Père Danser dans ciel, loin des horreurs de la terre Près des oiseaux, des rivières…. Danser dans le ciel
13.
COMME TOI 02:59
COMME TOI Peut être que finalement, je suis comme toi. Puisque je n‘ai pas la franchise de te dire oui tout ça. Tout cela en face, comme il se doit, comme le ferai un fils. Puisque depuis si longtemps, tu n’écoutes que toi. Peut être que finalement, c’est mieux de te l’écrire. Mais les fantômes du passé t’empêcheront pas de fuir... T’as toujours fait en sorte d’obtenir tout c’ que tu voulais. De moi, des autres et de tous ceux que tu manipulais. Et j’me demande pourquoi elle n’est partie plus tôt ? C’que tu faisais subir, était-ce cela l’amour ? Puis tout est parti en vrille, oui parti en éclat, aujourd’hui la famille est morte, pour seul résultat. C’était pas la violence, l’alcool, l’absence ou le travail. C’était pas possible à freiner ces pulsions viscérales. Tout cet orgueil, ton déni et cette hypocrisie. C’est lu et approuvé au bas d’la page de ta vie. Tu mens comme j’respire, triches quand j’explique les règles. Te tais quand faudrait dire... Et dans mon dos, toi tu te permets de critiquer mes choix et celle qui partage mes nuits. En criant que c’est mon bien qu’t’auras toujours voulu... Comme toi…. je suis comme toi... Je suis comme toi... Peut-être que finalement je suis comme toi. Que je porte depuis si longtemps mes démons comme un poids. Parce que finalement un jour, tu le sais, tout se sait. Là haut, ici bas, tôt ou tard un jour tout se paie. Et cette phrase ne me quitte pas car je la sais de ta bouche. Et si ce soir dans cette chambre un de tes derniers soleil se couche, te souviens-tu de celles dont t’as brisé l’existence? Qu’est ce que t’attends pour d’mander pardon à leur enfance? Sur ce lit d’hôpital, toi, finalement tu restes sombre. Un respirateur artificiel cache le visage du monstre. Et ce soir je règle mes comptes avec le diable d’en bas. Il y a une part de toi que je ne suis pas! Peut être que finalement moi, je suis comme toi. J’sais qu’on hérite bien souvent de ce qu’on ne veut pas. J’ai regardé celui que j’ai toujours voulu cacher... Et finalement qui suis-je pour ainsi m’permettre de l’juger? J’ai décroché son corps d’la corde et du plafond, pour qu’il ne hante plus jamais mes songes et ma maison. A bout de force, à bout de bras j’ai porté ce faux moi Et je l’ai enterré, dans le cimetière, près de toi Papa.
14.
LA MUSIQUE FAIRE Est ce que tu m’aimes, dis est-ce que tu m’aimes ? Est ce que t‘écoutes ma voix sur la route ? La route est longue, le ciel est sombre Au loin les tombes, la pluie abonde, Au loin les hommes, j leurs laisse le trône A part aux dents, j’n’ai pas d’couronnes Mangeur de brique, meskine, depuis tout p’tit D’mande à ceux qui m’ont vu nu, m’ont vu grandir, pisser au lit Enfant d’ailleurs j suis pas comme tous ces gens, non moi J’vois qu’la couleur, et j’vois aucun homme blanc J’garde mes ancêtres dans un coin de ma tête qui peut comprendre le sens de ma quête, qui peut saisir mes textes Petit fils d’esclave, je fus, celui que l’on fouette J’ai tout subi j’ai tout souffert, j’ai tout vu, j’compte plus les siècles Combien t’as de vue, de fan, de follower ? Tu viens de la rue, toi, avec ta tête de lover ? Ni ghetto, ni liasses, ni complexes ni masques Je sais d’où je viens, l’succès n’change rien A part tes r’gards, tes dires sur moi qu’est ce que toi tu connais Tes ptits crachats d’insta, mais qu’est ce toi tu commets La vie d’artiste est une presse, qui brise les rêves que tu dresses Aux deux revers d’une même pièce, t’imagines pas c’qu’on traverse Trois albums une carrière, jamais j’regarde derrière Je cours avec avec une barre de fer, je cours sous des éclairs Un casque sans visière, les larmes sur les paupières, Je pars en guerre et j’laisse la musique faire….. Laisse la musique faire, laisse laisse laisse Je roule vers la lumière
15.
KINGSMAN 03:18
KINGSMAN J’écrivais ma vie, j’étais enfant. Déjà du recul, j’voyais en grand Des bottes de sept lieux dans mes refrains J’voyageais dans l’monde de mes quatrains Mon rôle j’en ai perçu le poids, je flotte quand les autres se noient Ils plient quand la haine se déploie, moi je prie qu’un jour les miens soient rois... A la surface, un nénuphare sur le reflet de l’eau, dans le brouillard J’suis un passeur de mots, j’suis un grimoire Des poèmes tatoués sous tous mes doigts Les miroirs, l’argent... C’est tentant, mais j’traverse le monde loin des tendances Car être un artiste, c’est être en sang Tu sors d’tes combats, en grand garçon La scène et le stud comme une passion j’dressais des murs sans lamentation Parce que j me plains... pas j me bas, même si le succès ne vient pas… Vrai J me pose sur les toits de ma ville, j’attends la fin du bal ou du film Là devant mes yeux, indélébile, je vois tous mes rêves qui défilent... Vrai Je leur laisse les billets vert, j’voudrais revoir mon père Qu’il repose en paix et qu’il soit fier, j’ rappe pour que naissent des éclairs x2 J’rêvais de poser sur un orchestre, que résonne ma voix, que vivent mes textes Je cherchais ma source, mon étincelle, celle qu’on attend, comme réponse existentielle Et Même face aux autres je suis moi et même sans couronne je suis roi Elevé dans la Science des hommes Droits, Je sais que les rêves, les rêves ne vivent qu’une fois J’rêvais d’poser sur un orchestre, pas de sampleur, de clavier maître Des marteaux des cordes et des archets, un piano, des choeurs et mes couplets Les premiers violons m’accompagnent, les altos, les bois qui nous rejoignent Les cordes et les vents qui se soulèvent, Les cuivres et timbales prennent la relève…. J’écrivais ma vie, j’étais enfant Déjà du recul, j’voyais en grand Des bottes de sept lieux dans mes refrains, J’voyageais dans l’monde de mes quatrains x2 Mon rôle j’en ai perçu le poids Je flotte quand les autres se noient Ils plient quand la haine se déploie moi je prie qu’un jour les miens soient rois... J’connais le film, j connais chaque rôle Les plans, le travelling, j connais chaque zone Chaque pôle, chaque geole, et chaque jour j’arpente c’monde sans me perdre dans mes choix Mais qu’est ce que tu crois ? Frère, mon coeur est noire panthère Ma mission est claire, élever les coeurs, au rang des étoiles damn Ya qu’une seule adresse où me trouver Une petite échoppe tailleur anglais Dans l’arrière boutique, quelques noeuds pap Des parapluies black et des cravates J’reste toujours classe et je frappe fort, Du son sur mesure, loin des dancefloor Un costard en laine, belle est l’étoffe, je suis un king’sman, j’ai les épaules.

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released May 23, 2023

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Lhomé Paris, France

Rap, Chanson Française.

Poète militant, Lhomé se définit comme un homme au coeur noir. Et c'est dans sa musique qu'il libère toute sa lumière à travers des chansons aux thèmes universels.
Son parcours est fait de concerts, de voyages.. (Ukraine Bulgarie, Inde, Colombie...)
Il a collaboré avec des artistes tels que : La Caution, La Phase, Féfé, Akhenaton en France ou Afu-ra aux USA.
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